Selon la tradition Indonésienne , l’origine du Sasando est liée à un jeune garçon de l’île de Rote, Sangguana. L’histoire raconte qu’un jour alors qu’il se sentait fatigué, il s’est endormi sous un arbre. Sangguana a alors rêvé jouer une belle musique avec un instrument unique dont la mélodie serait enchanteresse. Quand il se réveilla, Sangguana se souvenait encore les sons qu’il jouait dans son rêve. Ne voulant pas perdre ces beaux sons, il a essayé de les recréer en inventant un nouvel instrument de musique, le sasando, avec l’arbre sous lequel il s’était endormi. Probablement venu avec les vagues successives de migration vers Madagascar, le sasando s’est peu à peu simplifié, jusqu’à n’avoir que la base de l’instrument : le corps de bambou et les cordes en fibres. De là, est né la valiha.
Il se rencontre dans tout Madagascar. On en trouve des variantes, parfois plus primitives, parfois plus évoluées, chez la plupart des peuples malais montagnards, y compris ceux des Philippines. Il est également présent chez les peuples de même origine (les Jara, Edde, Curu, Raglai) de la péninsule indochinoise.
Il est composé d’un segment de bambou (de 60 à 130 cm de long) servant à la fois de table d’harmonie et de résonateur grâce à une longue fente longitudinale (ouïe) entre les nœuds non percés des extrémités.
Initialement, les cordes étaient réalisées par décollement des fibres longitudinales de l’écorce du bambou centrale auquel elles restaient attachées par leurs deux extrémités. Façonnées en forme de cordes sommaires, et soulevées au-dessus de la table, elles prenaient appui sur de petits chevalets taillés dans un morceau d’écorce de cucurbitacée disposés autour du bambou, en deux demi-hélices symétriques : à faible pas d’un côté (chevalets multiples, fixes), à grand pas de l’autre (sillets multiples, mobiles), ces derniers seuls étant utilisés pour l’accord de l’instrument par ajustement de la longueur vibrante de la corde.
Les « cordes » fibreuses donnaient des sonorités de percussions étouffées : par la suite, on les remplaça par des cordes en acier avec des résultats tout à fait satisfaisants donnant à l’instrument actuel un timbre caractéristique, plus proche de la cithare.
En revanche, les tentatives de valiha électrique n’eurent pas de succès car elles lui faisaient perdre sa sonorité romantique et intimiste ; toutefois, une variété moderne, montée sur une caisse de résonance est devenue très populaire.
Jeu
On en joue debout ou assis, l’instrument coincé sous le bras, les deux mains ainsi libres de le pincer. (wikipédia)

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