Le zébu (Bos taurus indicus) est un bovidé domestique descendant d’une sous-espèce indienne de l’aurochs. Le mot zébu vient du tibétain « zeba » signifiant étymologiquement « bosse ».
Ayant auparavant un statut d’espèce à part (Bos indicus), le zébu est actuellement considéré par la majorité des auteurs comme une sous-espèce de Bos taurus : Bos taurus indicus. Selon la tendance actuelle des biologistes de reclasser les espèces domestiques en simple sous-groupe des espèces sauvages originelles, le zébu est souvent présenté sous le nom de Bos primigenius indicus.
Une bosse graisseuse rehausse le niveau du garrot, surtout chez les mâles, cette bosse étant petite ou grosse, droite ou tombante selon les races. Elle constitue une réserve calorique qui leur permet de supporter des périodes de disette : elle se gonfle en saison humide et dégonfle pendant la saison sèche.
Selon les races et la richesse des pâturages, les individus peuvent peser de 200 kg à plus d’une tonne.
En Inde, il est élevé pour son lait et sa force de travail. Dans les autres pays, la production a aussi été orientée vers la viande. Lorsque la sélection à l’européenne a œuvré, leur productivité égale presque celle des bovins européens, mais dans des milieux climatiques où seuls les zébus peuvent être rentables.
Le zébu étant un bovin, la liste des races existantes est incluse dans la Liste des races bovines. Il est d’ailleurs difficile de distinguer bovin eurasiatique et zébu en Afrique, tant les métissages entre les deux branches ont été importants et répétés.
Chez les peuples d’Afrique pratiquant nomadisme et pastoralisme, tels que les Massaïs, les Peuls ou certaines ethnies de Madagascar, le prestige des familles se mesure à l’importance des troupeaux. Ainsi, les animaux ne sont que très rarement abattus. Leurs éleveurs utilisent leur lait ; même si la production par animal est faible, la traite est faite en rotation sur toutes les femelles, assurant ainsi une quantité suffisante pour la tribu. Chez les Massaïs, le sang est prélevé à l’aide d’une flèche sur une veine du cou des animaux. Ils fournissent ainsi un produit riche en protéines et en fer, sans avoir à abattre l’animal.
À Madagascar, il existe un sport appelé savika, sorte de tauromachie sans mise à mort du zébu. Le principe est de s’agripper avec ses mains sur la bosse du haut du dos du zébu et d’utiliser ses jambes comme des ressorts pour éviter de se faire piétiner par les pattes du zébu. Ceux qui pratiquent ce sport sont appelés les « mpisavika » à Madagascar. Par ailleurs, l’équipe de Madagascar de football porte aujourd’hui le nom d’une race de zébus appelée ‘Barea’ qui a sa part d’histoire pour les Malgaches.
Symbole de la royauté, le zébu de Madagascar est un animal sacré. Signe de richesse et d’opulence, il a marqué l’histoire et la vie des Malagasy. De la naissance à la mort, le zébu accompagne le quotidien de la population.
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